
Pendant mes études de nutrition, j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à l’agriculture biologique et à la transformation des aliments biologiques. J’ai voulu m’investir professionnellement dans ce secteur et, après avoir obtenu mon diplôme, j’ai d’abord travaillé pour un fabricant d’aliments biologiques, puis, et jusqu’à présent, pour un organisme de contrôle qui certifie les entreprises biologiques. Selon moi, l’agriculture biologique est la base nécessaire, mais elle ne suffit pas à elle seule. Pour l’écologie, ce n’est pas seulement la culture qui est importante et déterminante, mais l’ensemble du cycle de vie d’un produit.
Je m’interroge depuis longtemps sur la manière d’intégrer la responsabilité sociale et environnementale dans la vie économique. Lorsque j’ai rencontré Sophie von Lilienfeld-Toal, j’ai réalisé qu’elle avait développé la norme CSE (Certified Sustainable Economics – économie durable certifiée), une norme qui couvre précisément cette responsabilité sociale et environnementale – une norme de durabilité pour les entreprises. Dans le contexte actuel, je pense qu’il est essentiel que toutes les entreprises apportent leur contribution à la durabilité. Je me suis efforcé de me rapprocher de cet objectif au sein de la GfaW. Car le fait que notre planète existe, avec ces conditions idéales dont l’homme a besoin pour vivre, tient du miracle. Et cette terre merveilleuse doit être préservée.