Sophie de Lilienfeld-Toal

Sophie de Lilienfeld-Toal

Fondateur et associé gérant

« Mon cœur bat pour les personnes qui empruntent des voies non conventionnelles, courageuses, voire révolutionnaires, tout en contribuant par leurs actions à une vie adaptée aux petits-enfants ».

Chaque entreprise, chaque institution et chaque foyer privé est dirigé par des personnes. Des personnes qui prennent chaque jour des décisions qui ont des conséquences. Mon cœur bat pour les personnes qui empruntent des voies non conventionnelles, courageuses, voire révolutionnaires, et qui contribuent ainsi à une vie adaptée aux enfants.

C’est en 1994, lors de mon année de volontariat social dans une communauté rurale au Canada, que j’ai développé mon amour pour la gestion des terres et que j’ai découvert les effets bénéfiques et épanouissants du travail dans et avec la nature. Convaincue que l’homme doit réapprendre à gérer les ressources naturelles, j’ai suivi une formation d’agricultrice et, par la suite, des études d’agronomie écologique. La question qui m’a toujours accompagnée était de savoir comment concevoir les interfaces entre l’homme, la nature et l’économie. Je n’ai pas vraiment trouvé de réponse à cette question pendant mes études. Je sais maintenant qu’elles n’y étaient pas.

Ma collaboration avec un organisme de certification des aliments biologiques m’a montré que la « standardisation et la documentation » du mouvement biologique était une conclusion logique pour garantir la position des véritables agriculteurs biologiques sur le marché et, par conséquent, cette forme de gestion des terres. Cependant, de nombreux aspects n’ont pas été pris en compte ou ont été perdus dans ce processus ; ils se retrouvent maintenant dans les discours sur la durabilité.

Lorsqu’en 2011, on m’a demandé de développer une norme de durabilité, j’y ai vu la possibilité de combiner de nombreux aspects du mouvement initial avec une protection sur le marché – et peut-être, en outre, de trouver des réponses à ma question de départ.

La création du GfaW en 2012, le développement des critères CSE et d’autres certifications de produits qui font défaut sur le marché écologique sont pour moi une manière cohérente et autonome de concevoir l’interface homme-nature-économie.