La norme de qualité pour la certification de la gestion durable de l’entreprise
CSE Certified Sustainable Economics (économie durable certifiée)
Une norme de la GfaW Gesellschaft für angewandte Wirtschaftsethik mbH. Développé et mis à jour par le groupe de travail « Durabilité vivante ».
Version 7.1/2023 -valable à partir du 01.01.2024
Toutes les normes de la GfaW sont non seulement ouvertes à toute entreprise qui respecte les critères, mais elles sont aussi une invitation explicite à s’engager sur la voie d’une économie qui soit viable et en harmonie avec les ressources disponibles.

Préambule
Nous vivons une époque de grands défis: Les limites planétaires d’une économie basée sur des ressources finies ont été atteintes. La communauté internationale l’a reconnu et s’est fixé des objectifs globaux de survie – les Objectifs de développement durable des Nations unies. Une économie durable et préservatrice est en train de s’établir comme base d’une vie sociale bonne et durable.
Dans le même temps, les vieilles habitudes et les vieux concepts économiques dominent en de nombreux endroits. Par exemple, le monde qui a grandi ensemble connaît actuellement une défaillance collective du marché : les prix en magasin ne reflètent pas le coût réel des produits proposés. Les effets externes ne sont pas pris en compte dans le calcul des prix, bien que leur portée soit de plus en plus évidente.
La politique réagit trop lentement aux signes avant-coureurs et ne modifie qu’avec réticence les conditions-cadres en faveur d’une économie durable.
C’est là que la GfaW propose des solutions. Dans la situation décrite ci-dessus, les entreprises et les banques jouent un rôle clé à l’interface entre la production et la consommation, dans la production de biens – plus ou moins – existentiels et dans l’approvisionnement de la population. Leur contribution à la transition vers une économie post-croissance résiliente revêt une importance capitale face à la paralysie politique. Leurs réalisations pionnières en matière de durabilité peuvent donner une impulsion à la société, montrer l’exemple et montrer comment l’avenir est possible.
Enfin, ce rôle de pionnier, en tant que facteur d’image, garantit le succès économique. En effet, il est prouvé que le sens de la nécessité, le courage de mettre en œuvre des idées innovantes et une orientation cohérente vers des valeurs éthiques sont de plus en plus honorés.
Pour les pionniers courageux de cette voie prometteuse, la norme CSE offre l’instrument approprié pour l’introduction d’une durabilité globale et « forte ». Elle fournit aux entreprises des lignes directrices en matière de gestion durable, tout en leur conférant un caractère aussi contraignant que possible grâce à la certification. Le label offre aux consommateurs une orientation fiable dans leurs décisions d’achat et contribue ainsi au changement de système économique.
CSE a été et est continuellement développé de manière pratique avec des entrepreneurs. Les critères reflètent le niveau actuel de la technologie, des connaissances et des aspirations individuelles à une forte durabilité environnementale. La production climatiquement neutre et la gestion de la durabilité sont considérées comme obligatoires et, dans les autres domaines d’impact, les principes de l’économie post-croissance s’appliquent : Suffisance, Efficacité et Cohérence.
C’est ainsi que CSE développe, manifeste et documente la contribution de votre entreprise à la qualité de vie et à la viabilité de l’existence humaine sur la planète.
1. définition des termes
Efficacité: En tant que rapport bénéfice/effort, l’efficacité dans la présente norme signifie atteindre un résultat souhaité avec le moins d’effort possible (ressources) et le plus d’avantages possibles.
Fair-Company: Pour un traitement équitable des stagiaires* et pour éviter l’exploitation, l’initiative Fair-Company a élaboré des critères pour un traitement des stages :
- Le stage proposé sert d’orientation aux étudiants et ne remplace pas un emploi fixe.
- Des tâches et des objectifs clairement définis sont attribués
- La période de stage est adaptée et pertinente
- Ne pas faire attendre les jeunes diplômés* qui ont postulé pour un poste permanent
- Les stagiaires reçoivent une indemnité raisonnable.
- Transparence sur la mission, les interlocuteurs et les objectifs du stage
GHG : Greenhouse Gas Protocol¹ (Protocole des gaz à effet de serre)
Green-IT: Comme dans le domaine de la « chimie verte », il n’existe pas encore de critères vérifiables ni même de norme pour l’utilisation durable de l’informatique et de la technologie. Dans la norme CSE, on entend par Green-IT l’utilisation de techniques d’information et de communication respectueuses de l’environnement et des ressources. Dans sa mise en œuvre, la norme CSE suit le guide « Infrastructure informatique durable, guide de mise en œuvre dans les PME » de Kaneo et Unternehmensgrün² :
Exploitation Green IT de l’infrastructure informatique
- Minimiser les besoins en ressources et en énergie dans l’utilisation de l’informatique. (par exemple, réduire les besoins en énergie en consolidant plusieurs serveurs en un seul).
- Minimiser les besoins en ressources et en énergie grâce à l’utilisation de l’informatique. (par ex. processus de contrôle optimisés dans la production, remplacement des ordinateurs de bureau par des mini-ordinateurs, utilisation adaptée du stockage des données)
- Approvisionnement informatique durable : les labels environnementaux et sociaux peuvent fournir des conseils. Parmi les labels environnementaux et sociaux, on peut citer TCO, et parmi les labels écologiques, Blue Angel ou Ecolabel.
- Conception de systèmes et infrastructure informatique : Automatisation et standardisation pour économiser les ressources, stockage structuré des données, utilisation de logiciels libres et open source.
- Responsabilité de l’entreprise en matière d’informatique durable : veiller à la réparabilité et à la mise à niveau lors de l’achat, exercer une influence en demandant aux fabricants ou en devenant membre d’associations ou d’initiatives correspondantes.
Chimie verte : le type de chimie qui tente de limiter la pollution, d’économiser l’énergie et de produire de la manière la plus écologique possible. En même temps, elle vise à éviter les dangers de la production et du produit. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de développer et d’utiliser de nouvelles techniques.
Paul Anastas de l’Environmental Protection Agency et John C. Warner ont développé les principes de base de la chimie verte. Pour la norme CSE, sept de ces douze principes sont pertinents en ce qui concerne les réactions chimiques et les excipients conformément aux normes relatives aux cosmétiques naturels et aux produits de soin énumérées au point 6 (production) :
- Éviter la pollution de l’environnement : Synthèses chimiques Concevoir les processus et les réacteurs de manière à éviter les pollutions et les contaminations.
- Utilisation intensive des énergies renouvelables
- Utiliser des solvants et des conditions de réaction sûrs ; si possible, éviter l’utilisation d’adjuvants.
- Améliorer l’efficacité énergétique : si possible, effectuer les réactions à température ambiante.
- Production de produits chimiques et de produits qui peuvent être dégradés naturellement après utilisation sans nuire à l’environnement.
- Surveillance, contrôle et gestion en temps réel de toutes les opérations afin de prévenir la pollution et la contamination, et donc le gaspillage.
- Risque d’accident
LES OGM : Organismes génétiquement modifiés
Indicateurs : Dans cette norme, les indicateurs sont considérés comme des références. Ces indications se composent idéalement de chiffres clés. Lorsqu’il n’est pas encore possible de collecter des indicateurs ou que les chiffres ne sont pas utiles, un changement dans la direction souhaitée est considéré comme un indicateur.
Ingrédients : composants d’un produit, qu’il s’agisse du produit final ou des emballages.
Les jeunes entreprises : Nous considérons les jeunes entreprises comme des entreprises en développement. En règle générale, ces entreprises n’existent pas plus de cinq ans sur le marché. Cependant, selon le modèle d’entreprise, le développement peut aller bien au-delà de cette limite de 5 ans, en particulier s’il s’agit d’un modèle d’entreprise durable avec une croissance organique sans recours à l’emprunt. Par conséquent, la norme CSE considère les « jeunes entreprises » comme des entreprises créées au cours des 10 dernières années et qui ont un modèle d’entreprise durable avec une croissance organique.
kbA : agriculture biologique contrôlée. Cela signifie tous les produits végétaux qui ont été produits conformément au règlement de l’UE sur l’agriculture biologique ou à l’USDA ou aux spécifications de la famille IFOAM.
kbT: élevage biologique contrôlé. Cela signifie tous les produits animaux qui ont été produits conformément au règlement de l’UE sur l’agriculture biologique ou à l’USDA ou aux spécifications de la famille IFOAM.
Entreprise climatiquement neutre : Les scopes 1, 2 et les parties du scope 3 liées à l’entreprise selon les GES ont été calculés, le potentiel d’économies a été exploité et compensé.
Consistance: qualité, cohérence, fermeture – signifie dans cette norme le cycle des matières. Il n’y a pas de déchets, mais seulement des produits. Les produits cohérents sont donc des produits qui peuvent être facilement décomposés en leurs composants, lesquels peuvent à leur tour donner naissance à de nouveaux produits.
Cosmétique : toute substance ou tout mélange destiné à être mis en contact avec des parties du corps humain ou avec les dents et les muqueuses de la cavité buccale, dans le but exclusif de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de modifier les odeurs corporelles.
Fournisseur* : organisation qui fournit des matières premières ou des produits finis.
Fabricant à façon* : entreprise qui fabrique des produits sur commande.
Sous-traitance: activité au sein d’un processus de production qui se déroule sur commande.
Emballage multi-composants: emballages constitués de différents composants individuels tels que le papier, l’aluminium, le plastique, etc.
Les fournisseurs indirects au sens de la présente loi (§ 2 al. ) est toute entreprise qui n’est pas un fournisseur direct et dont les fournitures sont nécessaires à la fabrication du produit de l’entreprise ou à la fourniture et à l’utilisation du service concerné.
Banque durable : une banque durable remplit les critères définis au point 6.1. A2
Construction durable selon le système DGNB: La Deutsche Gesellschaft für nachhaltiges Bauen (DGNB) décerne des récompenses graduelles (bronze, argent, or, platine) aux projets de construction durable. Les critères évalués sont la qualité du processus, la qualité technique, la qualité socioculturelle et fonctionnelle et la qualité économique. Dans la norme CSE, on entend par « construction durable » la planification et la mise en œuvre de projets de construction selon les critères de la DGNB.
Système de gestion de la durabilité: le système qui organise l’ensemble des activités liées à la durabilité.
Électricité verte : électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables
Produit : produit ou service mis à disposition sur le marché.
Entreprises de production : Entreprises qui fabriquent leurs propres produits pour le marché.
Qualité : en partant de la définition plus générale de la « qualité » comme l’adéquation entre les exigences et les performances, on entend ici la qualité en termes de gestion durable. L’exigence est donc la mise en œuvre d’une gestion durable, la performance, le mode de gestion que les entreprises fournissent effectivement. Dans cette optique, un système de gestion de la qualité ne comprend donc pas seulement les attributs classiques tels que la documentation, la traçabilité, l’amélioration continue, etc. selon la norme ISO 9001, mais inclut également les thèmes de durabilité de cette norme, y compris la norme ISO 14001:2015.
Matières premières : matériaux de travail et matières premières pour les produits et les services.
Start-up : une start-up a été créée récemment, propose des solutions innovantes, principalement techniques, et est conçue pour une croissance rapide à court terme.
Sous-traitant : Entreprise qui exécute des activités en sous-traitance. Les sous-traitants ne sont pas des fournisseurs.
Suffisance: la frugalité dans l’économie signifie un juste niveau de consommation, le renoncement à la consommation et la dé-commercialisation. Dans la norme CSE, la suffisance prend également en compte la limite naturelle des ressources et donc une consommation de matières premières aussi faible que possible.
Fournisseur direct au sens de la loi sur la chaîne d’approvisionnement (§ 2 al. ) est un partenaire d’un contrat de fourniture de biens ou de services dont la sous-traitance est nécessaire à la fabrication du produit de l’entreprise ou à la fourniture et à l’utilisation du service concerné.
NIR : proche infrarouge. Le NIR (proche infrarouge) désigne un spectre situé dans une zone invisible pour l’homme, entre 760 et 2 500 nm. Dans cette gamme de longueurs d’onde, les motifs typiques des matériaux, basés sur les vibrations moléculaires, peuvent être détectés après excitation par la lumière. Cette technologie sert à trier les emballages.
Recyclabilité : la recyclabilité est l’aptitude individuelle graduelle d’un emballage ou d’un produit à remplacer effectivement un produit neuf identique en termes de matériaux dans la phase de post-utilisation ; « effectivement » signifie que des structures de collecte et de valorisation à l’échelle industrielle constituent une condition préalable.
Taux de recyclage : pourcentage de matières premières recyclées par rapport à l’ensemble des matières premières.
Matériaux étrangers : composition des matériaux différente de celle de l’emballage de base – par exemple pour les manchons ou les étiquettes.
Perturbateurs : substances qui, selon l’état actuel de la technique, perturbent ou empêchent le processus de recyclage.
Emballages composites: Emballages composés de différents types de matériaux non séparables manuellement, dont aucun ne dépasse 95% de la masse totale de l’emballage.
² https://www.kaneo-gmbh.de/green-it/leitfaden-zur-umsetzung-einer-nachhaltigen-it-infrastruktur/
2. cadre de l'impact de la norme CSE et introduction
LE CADRE CSE
Le développement durable, dans sa complexité, a pour objectif de préserver et de maintenir nos moyens de subsistance. CSE contribue à cet objectif dans la pratique économique à l’ODD 12*.par ses critères, il définit un processus ayant un impact positif sur l’objectif susmentionné. La nécessité de changer nos modes de fonctionnement économiques a un impact profond sur les processus des entreprises. En même temps, l’urgence exige des exigences minimales claires. C’est pourquoi le CSE est construit sur la base de critères et d ‘exigences minimales orientés vers les processus . Considérant que les entreprises veulent et doivent évoluer, l’ESC exige dans le troisième élément de la norme des objectifs de durabilité propres à l’entreprise. Dans le quatrième et dernier module, les priorités en matière de durabilité, les entreprises trouvent un ensemble de domaines dans lesquels elles peuvent s’engager au-delà des exigences de CSE. Cet engagement peut faire partie de l’examen CSE.
Les produits portant le label de qualité « CSE – entreprise durable contrôlée » indiquent clairement aux consommateurs qu’ils sont issus d’un processus de « gestion durable » et leur permettent de s’orienter dans leurs décisions d’achat.
INTRODUCTION À LA NORME CSE
Cette norme spécifie les exigences pour l’obtention du droit d’utilisation du label de qualité et de durabilité « CSE » pour les entreprises. Les lois et règlements ne sont pas considérés comme faisant partie de cette norme. La norme exige que toutes les dispositions légales soient respectées, y compris l’absence de corruption, de création de paradis fiscaux, de financement d’organisations militantes, etc.
La norme CSE a été conçue pour les entreprises commerciales qui peuvent être classées dans les secteurs de la production, des services et du commerce.
Les exigences systémiques , en tant que critères axés sur les processus, comprennent la norme ISO 14001:2015. Cette norme fournit l’outil approprié pour établir systématiquement un système de gestion qui garantit non seulement le respect des exigences minimales, mais aussi la réalisation des objectifs de durabilité.
Les exigences minimales sont les critères absolus de la certification de durabilité. Les trois domaines de la durabilité, à savoir l’écologie, le social et l’économie, sont pris en compte. Pour une structure plus compréhensible, les critères ont été divisés en rubriques. Au sein d’une rubrique se trouvent ensuite les aspects différenciés de la durabilité.
Les objectifs de durabilité propres à l’entreprise sont des critères que l’entreprise peut choisir librement pour un développement ultérieur. Ils sont basés sur les exigences minimales et constituent un prolongement logique des approches de la durabilité.
Lors de l’audit initial, les objectifs que l’entreprise souhaite atteindre sont définis. La fixation d’au moins trois objectifs dans au moins deux dimensions est une condition préalable à la certification. Dès qu’un objectif est atteint, un nouvel objectif et son calendrier sont fixés. Ce processus se répète jusqu’à ce que l’objectif de durabilité optimal soit atteint.
Si l’un des critères de l’exigence minimale n’est pas rempli ou si un objectif n’est pas atteint dans les délais prévus sans raison valable, il n’y a pas de conformité au standard et donc pas de droit d’utilisation du label. (Voir également le chapitre suivant).
Les priorités en matière de développement durable se composent de thèmes complets que chaque entreprise peut traiter de manière facultative et pour lesquels elle peut être récompensée séparément par la GfaW si elle le souhaite. La liste des priorités est ouverte et peut être complétée à tout moment.
La norme CSE est développée en permanence et mise à jour régulièrement en fonction de l’état des connaissances. Les nouvelles versions de la norme sont publiées sur le site web de la GfaW et envoyées aux utilisateurs* de CSE ainsi qu’aux organismes de certification.
*Les Objectifs de développement durable (ODD) sont 17 objectifs mondiaux de développement durable fixés par les Nations unies pour 2030. L’ODD 12 vise des modes de consommation et de production durables. Il comprend l’utilisation efficace des ressources naturelles, la réduction du gaspillage alimentaire, la gestion écologique des déchets, la réduction de la production de déchets, la promotion des pratiques d’entreprise durables, les achats publics durables et la sensibilisation au développement durable.
3. exigence pour les organismes de certification et processus de certification
Le respect de la norme CSE en matière de gestion durable est certifié chaque année par un organisme de certification indépendant.
Les organismes de certification et de contrôle agréés par la norme CSE travaillent conformément à la norme ISO 17065:2013 et disposent d’une longue expérience dans la certification de normes à caractère éthique. Dans ce sens, la norme CSE est considérée comme un produit ou un processus. Elle régit les exigences de qualité pour le processus de gestion durable. Chaque résultat de ce processus certifié obtient ainsi le droit d’utiliser le label CSE.
La mise en place et le maintien d’un système de gestion de la durabilité conforme à la norme ISO 14001:2015 est l’outil d’une stratégie de durabilité efficace pour le processus de gestion durable du point de vue de la norme CSE.
PROCÉDURE DE CERTIFICATION
La procédure de certification et d’utilisation de la marque est régie par des contrats entre le titulaire du standard, l’organisme de certification et les entreprises. Une fois le contrat conclu avec la GfaW et l’organisme de certification, le participant au standard reçoit un accès à l’outil en ligne CSE-STAR. Le STAR guide le participant au standard tout au long de la préparation à la certification et constitue également l’outil avec lequel les audits sont réalisés.
Le processus de certification CSE suit l’ordre des certifications de systèmes de gestion :
Niveau I (pré-audit) – peut également être désigné rétroactivement comme audit initial si aucune non-conformité n’a été détectée.
Audit de certification de niveau II – (année 1, au plus tard 6 mois après l’audit de niveau I)) – Délivrance du certificat initial
Audit de surveillance (années 2 et 3) – Renouvellement du certificat
Audit de recertification (année 4) – délivrance d’un nouveau certificat
Les audits ont lieu une fois par an. Les audits initiaux et de recertification doivent être réalisés sur site.
INTERVALLES DE CONTRÔLE
L’audit de certification a lieu tous les trois ans sous la forme d’un audit complet. Les audits de surveillance ont lieu une fois par année civile et ont le caractère d’un audit aléatoire. Si aucun changement significatif n’est intervenu chez le participant standard, ces audits peuvent également avoir lieu via le STAR sous forme d’audit numérique (audit à distance).
RÉACTIONS AUX ÉCARTS
Les réactions aux écarts dépendent du domaine de critères dans lequel ces écarts apparaissent. Si un écart est constaté dans les exigences minimales, cela entraîne des réactions rapides pouvant aller jusqu’au retrait du certificat. Si les écarts se produisent dans le domaine des objectifs de durabilité, des délais plus longs (jusqu’à 6 mois) sont prévus pour y remédier.
Si, dans les deux cas, il n’est pas remédié à la situation, le certificat est retiré et le droit d’utiliser la marque CSE expire.
4. révision de la norme
Une révision de la norme est envisagée chaque année par le normalisateur. Les modifications nécessaires sont préparées par un comité consultatif composé du normalisateur et des utilisateurs de la norme. Les sujets à discuter sont complétés par des experts, si nécessaire. Sur la base de cette discussion préliminaire, le normalisateur prépare un projet de modification. Celui-ci est discuté au sein d’un groupe de travail lors de la réunion annuelle du GfaW « Atelier de la durabilité ». Toutes les personnes intéressées sont invitées à cette réunion annuelle, ainsi que des experts sur les sujets concernés. Sur la base des résultats du groupe de travail, le normalisateur rédige un projet révisé. Celui-ci est envoyé à toutes les parties concernées (utilisateurs standard) avec un délai pour faire des commentaires. Si nécessaire, le normalisateur rédige un troisième projet, qui est à nouveau envoyé aux parties prenantes avec un délai. Cette procédure est répétée jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de commentaires.
La norme finale est ensuite disponible sur le site web du normalisateur.
5. exigences systémiques
Les entreprises certifiées CSE ont mis en place un système de gestion de la durabilité pour garantir la qualité de leur gestion durable. La gestion de la qualité propre à l’entreprise doit être intégrée dans un système de gestion intégré. Ce système de gestion de la durabilité sert à maintenir systématiquement une haute qualité de gestion durable et s’inspire de la norme ISO 14001:2015, qui ne concerne que l’environnement. Par exemple, l’identification des aspects environnementaux, y compris une procédure systématique pour les traiter, fait partie de la norme. La norme CSE va toutefois bien au-delà de cette norme, car elle ne se contente pas d’inclure les piliers supplémentaires de la durabilité, mais fixe également des critères absolus.
Le système de gestion de la durabilité de toutes les entreprises CSE suit le principe d’amélioration continue (KVP), utilise le cycle PDCA (Plan-Do-Check-Act) et intègre les éléments clés de la norme ISO 14001:2015.
Il comprend au moins les parties suivantes :
1. définir les aspects de durabilité pertinents
L’entreprise détermine les aspects qu’elle juge pertinents pour son propre modèle d’entreprise. Les aspects pertinents comprennent au moins tous les aspects de durabilité de cette norme. Une justification pour les aspects qui vont au-delà (par exemple d’un point de vue économique, technologique, environnemental, socioculturel, religieux et/ou politique) et un argumentaire (par exemple en définissant l’impact de l’activité commerciale dans l’aspect concerné) pour la pertinence ont été élaborés. Ils sont disponibles sous forme écrite dans l’entreprise.
2. analyse des parties prenantes pertinentes (stakeholders)
L’entreprise est consciente de ses parties prenantes et les a identifiées. Une analyse écrite des attentes et des exigences mutuelles est disponible. Les fournisseurs font partie intégrante de l’analyse des parties prenantes. Voir également les exigences de la chaîne d’approvisionnement (chapitre 6.9).
3. risques et opportunités des aspects et des parties prenantes
L’entreprise définit les risques et les opportunités en matière de développement durable qui découlent de ses activités commerciales par rapport aux aspects et aux parties prenantes spécifiques, y compris la chaîne d’approvisionnement.
4. définition d’objectifs de durabilité
L’entreprise se fixe des objectifs basés sur les aspects pertinents du développement durable, l’analyse des parties prenantes et les risques et opportunités respectifs, qui sont spécifiques, mesurables, exigeants, réalistes et assortis de délais. (voir également le chapitre 7) Les objectifs sont disponibles sous forme écrite dans l’entreprise.
5. stratégie de durabilité pour améliorer les performances en matière de durabilité et atteindre les objectifs fixés
L’entreprise élabore une stratégie de durabilité qui lui permet d’améliorer ses performances et d’atteindre ses objectifs en matière de durabilité. La stratégie est décrite et disponible dans l’entreprise pour tous les employés*.
6. intégration des éléments de la stratégie pour améliorer les performances en matière de durabilité dans les processus et procédures de l’entreprise
L’entreprise a adapté ses procédures opérationnelles afin de pouvoir mettre en œuvre la stratégie. (procédures, instructions de travail, documentation,…)
7. suivi et évaluation du système de gestion de la durabilité conformément au principe d’amélioration continue (PAC)
L’entreprise surveille et évalue son système de management du développement durable et ses performances au moins une fois par an. Elle tire les conséquences de ce suivi et de cette évaluation.
La surveillance porte au minimum sur
a) Aspects,
b) les parties prenantes,
c) Stratégie,
d) Réalisation des objectifs
Les résultats de la surveillance sont intégrés dans le système de gestion.
En option, l’entreprise introduit également les procédures suivantes :
8. plan d’urgence
9. contrôle de gestion
10. gestion des plaintes
11. procédures d’identification et de respect des engagements contraignants
12. assurer la gouvernance des documents
13. évaluation du cycle de vie des produits et amélioration de l’impact sur l’environnement
14. processus de communication interne et externe des informations pertinentes en matière de durabilité
Les prestataires de services et les entreprises non productives ainsi que les micro-entreprises sont invités à se conformer à la norme ISO 14001:2015 dans son intégralité.
Les entreprises de production de 15 ETP et plus sont entièrement conformes à la norme ISO 14001:2015 grâce à leur système de gestion de la durabilité.
L’outil logiciel STAR, qui permet de réaliser la certification CSE, contient des conseils, des aides et des installations pour répondre aux exigences.
6. exigences minimales - SYSTÈME DE GESTION DE RUBRIQUE
6.1. Nachhaltigkeitsaspekt Wertesystem/ Geschäftsmodell
Les entreprises certifiées CSE proposent des services et des produits qui contribuent à la protection et à la préservation de l’environnement et/ou au service de l’intérêt général. Votre action n’est pas motivée par le profit, mais par la valeur ajoutée de l’activité commerciale. La réalisation et l’utilisation des bénéfices suivent des principes économiques, environnementaux, éthiques et sociaux, tels que décrits dans la présente norme. Ils suivent l’intention de la norme et agissent à la fois au sein de leur système et aux frontières de celui-ci.
Une argumentation crédible sur les avantages du produit en termes de durabilité est présentée. La valeur ajoutée du produit pour l’homme et l’environnement est clairement décrite. Sur la base de la philosophie d’entreprise durable, les entreprises certifiées CSE définissent leur code d’honneur ou se réfèrent aux critères de durabilité habituels du secteur (par ex. certifications écologiques de produits, système d’évaluation de la construction durable de la DGNB), auxquels leurs produits se réfèrent.
En particulier, ce code comprend au moins les points suivants dans les secteurs suivants (pour les jeunes entreprises et les start-ups, les exigences respectives de leur secteur s’appliquent).
Les exigences relatives au modèle commercial de l’entreprise à certifier dépendent du secteur d’activité dans lequel l’entreprise est enregistrée. Les entreprises commerciales achètent des produits finis et n’ont aucune influence sur la conception de la recette ou du produit. Pour les entreprises commerciales, les exigences de la chaîne d’approvisionnement doivent être prises en compte. Dès que l’entreprise a une influence sur le développement et la conception du produit, elle tombe dans le domaine de la « production » avec les produits concernés. (Par exemple, l’entreprise XY est inscrite au registre du commerce en tant qu’entreprise commerciale, mais fait fabriquer certains produits selon sa propre recette. Dans ce cas, les exigences relatives au commerce s’appliquent, mais les exigences relatives à la production s’appliquent aux produits désignés).
A Entreprises du secteur des services
Les clients du prestataire de services certifié CSE sont sélectionnés sur la base de principes éthiques. Ces principes incluent des critères d’exclusion pour les paradis fiscaux externes, l’industrie de l’armement, etc.
Le service fourni par les entreprises certifiées CSE apporte une valeur ajoutée significative au client ou au bien commun, conformément à la notion de durabilité utilisée dans la présente norme.
A1 Agences de marketing et de communication
Les agences ont une responsabilité particulière à l’heure du greenwashing. Les agences certifiées CSE sont conscientes de cette responsabilité. Elles soutiennent exclusivement des projets, des produits et des entreprises du secteur bio qui s’inscrivent dans le cadre de l’économie durable et/ou qui contribuent au bien commun.
A2 Banques
Tous les produits sont des produits financiers durables (pas d’investissement dans l’industrie de l’armement, les énergies fossiles ou le nucléaire, pas de violation des droits de l’homme (prescriptions de l’OIT) et exclusion du travail abusif des enfants, pas d’élevage industriel, pas de jeux d’argent).
La banque certifiée CSE ne spécule pas sur les denrées alimentaires ou les droits d’utilisation des terres.
L’accent est mis sur les valeurs éthiques, sociales et environnementales qui servent l’intérêt général (éducation, mesures énergétiques, énergies renouvelables, santé et soins, institutions caritatives, hôpitaux, construction écologique, efficacité des ressources, etc.
B Entreprises du secteur commercial
Au moins 75% de la masse (poids) échangée est certifiée selon une norme écologique de la catégorie de produit.
Produits alimentaires : EU-Öko VO, USDA, associations de culture biologique, famille IFOAM
Produits cosmétiques : NaTrue, COSMOS, BDIH, EcoCert, Soil Association, Cosmebio, demeter, naturland, Vivaness 2011, Cosmétique biologique et naturelle selon le code alimentaire autrichien, NCS, EcoGarantie,
Matières premières pour les cosmétiquesNaTrue, NCS, COSMOS, EU-Öko-VO, Union of Ethical Bio-Trade (UEBT), Cosmétique biologique et naturelle selon le manuel alimentaire autrichien
Détergents et produits d’entretien: EcoGarantie, NCP, EcoCert, Bio-Austria, Nordic Ecolabel,
les textiles : GOTS, IVN, Naturland, demeter, UEBT et synonymes
produits écologiques non alimentaires tels que les produits d’entretien, les engrais, les pesticides, les articles d’hygiène et autres produits naturels : NCP.
Produits pour animaux de compagnie : Les matériaux des produits sont issus d’un processus de recyclage dans lequel au moins 50% des matériaux ont été réutilisés. Dans le cas du cuir, celui-ci a été produit à partir d’animaux élevés dans le respect de leur bien-être (au moins en plein air), avec un procédé de tannage respectueux de l’environnement utilisant des tanins organiques.
Aliments pour animaux domestiques : L’aliment est adapté aux besoins des animaux et ne contient donc pas de sucre, pas d’agents de remplissage, pas de conservateurs. Il provient de fournisseurs régionaux. La part de protéines animales est un sous-produit de la production de viande d’un élevage respectueux des animaux. Cela signifie, pour les vertébrés, au moins un élevage en plein air et, pour les insectes, selon les directives Naturland.
Tous les autres secteursS’il n’existe pas de norme de produit pour le secteur, des directives de traitement comparables des associations biologiques reconnues peuvent être prises en compte. Les adjuvants, les engrais, les produits phytosanitaires et les fortifiants pour plantes autorisés pour l’agriculture biologique selon le règlement européen sur l’agriculture biologique peuvent également être utilisés dans les entreprises certifiées CSE.
Les produits issus de matières premières non renouvelables ne sont commercialisés qu’en tenant compte de l’idée de cycle.
C Entreprises du secteur de la production
C (a) Si une partie seulement de la production est réalisée par une ou plusieurs entreprises extérieures, la racine carrée du nombre de sous-traitants signe une déclaration d’engagement à respecter les exigences minimales en matière de sous-traitance énoncées dans le présent chapitre :
Sur la base de la philosophie de l’entreprise en matière de développement durable, les sous-traitants font l’objet d’audits spécifiques menés par l’entreprise à certifier, qui portent sur les aspects du développement durable importants pour l’entreprise**. Si des aspects importants ne sont pas remplis, les possibilités d’amélioration et les objectifs pour remplir les aspects importants sont interrogés. S’il s’avère que les aspects importants de la durabilité ne peuvent pas être mis en œuvre, même à plus long terme, l’entreprise recherche des alternatives.
Les audits sont réalisés à une fréquence adaptée à la mission (à titre indicatif : tous les 3 ans pour les missions permanentes, après chaque 3ème mission pour les missions irrégulières).
C (b) Si la production complète de l’ensemble de la gamme de l’entreprise est effectuée par un(e) fabricant(e) à façon*, les conditions suivantes doivent être remplies :
- La conception du produit (par exemple les recettes, les modèles de coulée, les coupes, les modèles d’impression, etc.) appartient à l’entreprise à certifier.
- Les matières premières pertinentes pour le produit (par exemple, les principes actifs, les ingrédients à vocation publicitaire) sont sélectionnées et achetées par l’entreprise à certifier conformément à son cahier des charges.
- La production a lieu en Europe ou dans un pays tiers si elle est liée à un projet environnemental ou social.
- Le sous-traitant applique une stratégie de développement durable couvrant l’environnement, les relations avec les fournisseurs, le monde du travail, le marché et l’éthique ainsi que les finances. L’entreprise à certifier effectue des audits annuels de sous-traitance afin de pouvoir démontrer cette exigence. (Recommandation : au moins un audit sur site tous les 3 ans, avec des audits numériques entre les deux).
C1 Entreprise de production de produits non alimentaires
Les entreprises de production de produits non alimentaires fabriqués à partir de matières premières renouvelables représentent au moins 20% de la production totale. 80% en poids des matières premières fabriquent leurs produits en conformité avec une norme de produit existante pour le secteur :
Produits cosmétiques : NaTrue, COSMOS, BDIH, EcoCert, Soil Association, Cosmebio, demeter, naturland, Vivaness 2011, Cosmétique biologique et naturelle selon le code alimentaire autrichien, NCS, EcoGarantie,
Fabricant de matières premières pour les cosmétiques et les produits d’entretien : NaTrue, NCS, COSMOS, EU-Öko-VO, Union of Ethical Bio-Trade (UEBT), NCP
Détergents et produits d’entretien : EcoGarantie, NCP Nature Care Product Standard, Bio-Austria, Ecolabel, EcoCert
les textiles : GOTS, IVN, Naturland, demeter, UEBT et synonymes
produits non alimentaires écologiques, tels que les produits d’entretien, les engrais, les pesticides, les articles d’hygiène et autres produits naturels : NCP Nature Care Product Standard.
Régime spécial pour les cosmétiques naturels :
Aucune (0% !) des matières premières utilisées ne contient de silicone, de chlorohydrate d’aluminium, de PEG, de parabène, de phtalate, de filtres UV nocifs pour les coraux ou de nano-filtres UV, d’éthanolamines, de MOAH, de MOSH, de formaldéhyde, de glycol synthétique, de microplastique, de polymère synthétique hydrosoluble, de parfum synthétique ou de paraffine.
En principe, les matières premières utilisées (quantité (indication du poids par an) y compris l’eau) sont conformes à la cosmétique naturelle selon NaTrue, COSMOS, BDIH, EcoCert, Soil Association, Cosmebio, Demeter, Naturland, la cosmétique biologique et la cosmétique naturelle selon le livre des aliments autrichien, NCS ou EcoGarantie.
Des exceptions s’appliquent aux matières premières non conformes à la cosmétique naturelle, à la condition suivante :
20 % maximum des matières premières utilisées (quantité (indication du poids par an) y compris l’eau) sont acceptées si elles ont pour but d’améliorer la tolérance cutanée, l’efficacité ou la facilité d’utilisation ou si elles présentent un avantage en termes de durabilité (par exemple, économie de ressources). Ces matières premières sont soit
- les substances identiques aux naturelles et leurs dérivés, si elles ne sont pas disponibles sous forme de substances naturelles ou si elles ne peuvent pas être produites à partir de substances naturelles dans une optique de préservation des ressources. Une demande de substances d’origine naturelle est envoyée aux fournisseurs*/producteurs de matières premières* avec chaque achat.
ou
- Les filtres chimiques de protection contre la lumière et les esters nécessaires pour les dissoudre. La facilité d’utilisation et la prévention du cancer jouent un rôle prépondérant dans cette catégorie.
ou
- Matières premières composées d’une partie naturelle et d’une partie synthétique, ainsi que des matières premières purement synthétiques.
C2 Entreprise de production de produits alimentaires
Les entreprises de fabrication de produits alimentaires produisent 100% d’aliments certifiés selon le règlement européen sur l’agriculture biologique ou selon la liste d’importation du règlement sur l’agriculture biologique.
Produits de la catégorie Compléments alimentaires respectent les exigences suivantes :
1. si le produit est composé à 100% d’ingrédients agricoles, il est conforme au règlement européen sur l’agriculture biologique.
2. si un produit est enrichi en vitamines, oligo-éléments ou minéraux non certifiables selon le règlement européen sur l’agriculture biologique, les conditions suivantes doivent être remplies :
- Les colorants et les antioxydants ne peuvent être utilisés que si le composé chimique correspondant est présent dans la nature.
- Pas d’utilisation de produits issus d’organismes génétiquement modifiés
- Pas d’utilisation d’édulcorants chimiques de synthèse, d’alcools de sucre, de substituts de sucre, d’arômes et de conservateurs.
- Pas d’utilisation de radiations ionisantes
- Pas d’utilisation de graisses pétrochimiques, de paraffines et de PEG
C3 Tous les autres secteurs
S’il n’existe pas de norme de produit pour le secteur, des directives de traitement comparables des associations biologiques reconnues peuvent être prises en compte. Les produits auxiliaires, les engrais, les produits phytosanitaires et les fortifiants pour plantes autorisés pour l’agriculture biologique par le règlement européen sur l’agriculture biologique peuvent également être utilisés dans les entreprises certifiées CSE.
Si un produit est fabriqué à partir de de matières premières non renouvelables les principes du cycle de vie sont pris en compte dans la conception du produit. Les matériaux recyclés doivent être privilégiés. Une justification de l’utilisation de matériaux vierges doit être fournie en tenant compte des principes de suffisance, d’efficacité et de cohérence.
C4 L’ENTREPRISESociétés de fabrication/ production sous marque de distributeur
Les entreprises de sous-traitance proposent à leurs clients une production certifiée 100% bio ou 100% produits naturels. Si les clients souhaitent des produits non conformes, ils se voient proposer des produits conformes.
C5 Entreprises mixtes
Les entreprises qui correspondront à plusieurs secteurs d’activité répondent dans les différents domaines d’activité aux exigences respectives du secteur, à l’exception de C (b) (- pas de production propre).
6.2. Nachhaltigkeitsaspekt Nachhaltigkeitspolitik
En tant que partie intégrante de la philosophie de l’entreprise l’entreprise a formulé une vision de la durabilité en ce qui concerne l’environnement, la société et toutes les parties prenantes concernées par l’entreprise. Les parties prenantes sont les clients, les employés, les investisseurs, les fournisseurs, l’environnement social et les autres groupes qui interagissent avec l’entreprise. Le système de gestion du développement durable contient la déclaration documentée N a politique de développement durable est connue au sein de l’entreprise et mise à la disposition des parties intéressées. Elle repose sur les trois principes de suffisance, d’efficacité et de cohérence.
Au moins un*e responsable* est chargé est chargé du thème de la « durabilité ».
En tant qu’objectifs réalisables Objectifs de durabilité au moins trois sont sélectionnés. Il existe une stratégie pour atteindre les objectifs.
L’entreprise aborde de manière responsable la question des Expérimentation animale um. Lorsque la législation ne permet pas de l’éviter (produits médicaux, REACH, etc.), l’expérimentation animale n’est tolérée que dans la mesure où elle est absolument inévitable. L’entreprise s’efforce de trouver des alternatives.
** Pour vous aider, vous pouvez vous référer à la politique d’achat ou utiliser la proposition en annexe.
RUBRIQUE ENVIRONNEMENT
6.3. Nachhaltigkeitsaspekt Umgang mit Ressourcen
6.3.1 L’entreprise utilise une politique d’achat basée sur la stratégie de développement durable pour tous les matériaux et matières premières. Elle implique qu’il n’y a pas de violation des droits de l’homme et qu’aucun produit lié à l’expérimentation animale (si la loi le permet) n’est utilisé. Elle est également basée sur les principes de suffisance, d’efficacité et de cohérence.
6.3.2 Aucune matière première contenant des composants pétrochimiques n’est utilisée comme ingrédient dans les produits hors emballage, à l’exception des matières premières autorisées par la norme applicable.
6.3.3 Les emballages des produits sont conformes aux critères d’emballage définis en annexe, sont recyclables, certifiés PEFC, FSC ou C2C, ou biodégradables (verre, papier, plastique recyclable).
6.3.4 Les produits en papier correspondent, à aptitude égale, à la liste de priorités suivante avec les matériaux énumérés : en papier 100% recyclé, PEFC, FSC, écolabel.
6.3.5 Les équipements informatiques sont achetés, à compétences égales, selon la liste de priorité suivante : seconde main, TCO certified, Blue Angel, Ecolabel, epeat.
6.3.6 L’énergie achetée (électricité, chaleur et froid) est basée sur la politique d’achat.
6.3.7 Des formations sur les aspects et impacts environnementaux et leur optimisation sont régulièrement organisées.
Production uniquement :
6.3.8 Les produits ne contiennent pas de matières premières issues d’OGM et ne sont pas produits par des OGM.
6.3.9 Les entreprises productrices utilisent de préférence des ingrédients dont les matières premières végétales proviennent soit de l’agriculture biologique, soit de la cueillette sauvage .
6.3.10 Les matières premières préparées chimiquement sont de préférence issues de la chimie verte/processus de production respectueux tels que définis ci-dessus. La chimie verte n’étant pas certifiable en tant que processus de production, l’entreprise doit démontrer, un an après le début de la certification, qu’elle s’efforce d’utiliser des matières premières issues de la chimie verte (synonyme de processus de production respectueux de l’environnement).
6.3.11 Le nettoyage des installations et des locaux de l’entreprise est effectué à l’aide de la chaleur, des rayons UV, de l’ozonisation et/ou de détergents biodégradables conformément au règlement sur les détergents, de préférence avec des détergents certifiés NCP.
6.4. Nachhaltigkeitsaspekt Energieverbrauch und Energieeffizienz
6.4.1 Il existe une stratégie de réduction de la consommation d’énergie et de ressources (électricité, chauffage, refroidissement, eau, informatique, etc.
6.4.2 L’aspect de la consommation et de l’efficacité énergétique est pris en compte dans la planification de nouveaux processus de travail .
6.4.3 Seule l’électricité verte est utilisée. Cela s’applique aux entreprises situées en Allemagne ou en Suisse. Les entreprises d’autres pays qui ne peuvent pas utiliser de l’électricité verte doivent en apporter la preuve. Ces entreprises mettent en place un plan d’action afin de s’engager activement dans le changement.
6.5. Nachhaltigkeitsaspekt Wasser & Abwasser
6.5.1 L’entreprise répond au moins aux exigences légales en matière d’eaux usées.
6.5.2 Il a un système de gestion de l’eau et des eaux usées dont l’objectif est de réduire les eaux usées et de minimiser la pollution de l’eau.
6.5.3 Les agents de surface utilisés dans les détergents de l’entreprise sont entièrement biodégradables conformément au règlement 648/2004 relatif aux détergents.
6.6. Nachhaltigkeitsaspekt Abfall
6.6.1 L’entreprise répond au moins aux exigences légales en matière de déchets.
6.6.2 Il a un système de gestion des déchets dont l’objectif est de réduire les déchets.
6.7. Nachhaltigkeitsaspekt Klimaschutz
6.7.1 L’entreposage répond aux exigences de sous-traitance. L’entrepôt est choisi au moins sur la base de critères écologiques et logistiques. Le principe suivant s’applique : le trajet le plus court pour les plus grandes quantités possibles.
6.7.2 L’entreprise met en place une politique de voyage basée sur le principe « éviter, réduire et compenser ». La priorité est toujours donnée aux moyens de transport économes en ressources.
6.7.3 En matière de mobilité , les déplacements professionnels sont comprimés.
6.7.4 Les entreprises et organisations certifiées CSE sont climatiquement neutres. Cela signifie qu’un calcul des gaz à effet de serre émis est effectué conformément au GHG Protocol. Au moins les scopes 1, 2 et les parties du scope 3 qui concernent l’entreprise et qui ne peuvent pas être attribuées à des produits sont déterminés, les potentiels de réduction sont exploités et les gaz émis sont compensés. Le principe est le suivant : 1. éviter, 2. diminuer, 3. compensation .
1. éviter et 2. réduire : Sur la base du bilan climatique, les potentiels d’économie sont identifiés et exploités. Il existe une stratégie de réduction qui vise à obtenir une réduction maximale. Après avoir épuisé tous les potentiels d’économie, les émissions de gaz à effet de serre des entreprises de production restent au moins égales par rapport au chiffre d’affaires.
3. compenser : L’entreprise prend des compensations pour le « reste inévitable » à hauteur de 10% d’équivalents CO2 supplémentaires par rapport à ce qu’elle émet ou est active d’une autre manière pour la capture du CO2. L’objectif déclaré est de réduire la charge de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les projets de compensation démontrent leur efficacité climatique par une certification***.
Le calcul, la réduction et la compensation sont progressivement étendus aux domaines liés aux produits. La pertinence de chaque secteur (matière première, flux de marchandises, emballage, etc.) pour l’entreprise et, dans un deuxième temps, la faisabilité d’une neutralité climatique pour ce secteur sont des critères déterminants pour décider quels secteurs doivent être pris en compte.
6.8. Nachhaltigkeitsaspekt Naturschutz & Artenvielfalt
6.8.1 Aucune matière première ne provient de plantes ou d’animaux menacés d’extinction et figurant sur la liste de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (UICN). Les plantes et les animaux qui ont été cultivés ou élevés conformément aux besoins de l’espèce font exception à cette règle.
***Lesprojets de compensation doivent correspondre aux activités quotidiennes de l’entreprise. Un projet de compensation dans les frontières nationales peut être tout aussi pertinent pour la réduction des gaz à effet de serre qu’une réduction dans des pays lointains si les entreprises y sont actives. L’efficacité de la mesure doit guider le choix de la compensation.
RUBRIQUE CHAÎNE D'APPROVISIONNEMENT
6.9. Nachhaltigkeitsaspekt Lieferantenbeziehung
6.9.1 Les services et les étapes de traitement qui ne sont pas effectués dans l’entreprise elle-même, mais qui sont juridiquement sous l’influence de l’entreprise certifiée CSE en raison de relations contractuelles, sont également soumis à la norme CSE. Pour plus de détails, voir 6.1C.
Le système de gestion du développement durable en place inclut la chaîne d’approvisionnement. Pour les domaines
- activité commerciale propre
- directs (voir définition, toutes les contreparties concernées par la production) et
- Fournisseurs indirects* (voir définition, tous les fournisseurs* qui ne sont pas directs).
l’entreprise effectue une analyse de risque concernant les violations des droits de l’homme, la pollution et la déforestation. Elle prend des mesures pour les éviter et les réduire. Conformément au principe d’amélioration continue, elle mesure et évalue ses actions****.
Sur cette base, les exigences suivantes s’appliquent à la chaîne d’approvisionnement :
6.9.2 Des partenariats à long terme sont établis. Lors du choix des partenariats, les dimensions de durabilité telles que les voies de transport, la promotion de la biodiversité, le bien-être des animaux, la neutralité climatique de l’entreprise et du transport, etc. ont au moins autant d’importance que les conditions de prix.
6.9.3 Les entreprises certifiées CSE effectuent une évaluation des performances des fournisseurs en matière de développement durable et des normes de l’OIT. L’évaluation des fournisseurs repose sur un système de gestion permettant de désigner, d’évaluer et de hiérarchiser tous les fournisseurs. Tout changement de fournisseur est justifié par des raisons compréhensibles. Cela permet d’établir une base pour la création de coopérations et de partenariats.
****Cesexigences s’inspirent de la loi sur les obligations de vigilance de la chaîne d’approvisionnement https://wirtschaft-entwicklung.de/fileadmin/user_upload/5_Wirtschaft_und_Mschenrechte/Downloads/Lieferkettensorgfaltspflichtengesetz.pdf Actuellement, la loi s’applique aux entreprises de plus de 1000 employés.
L’outil en ligne aide à l’analyse des risques : https://www.mvorisicochecker.nl/de ou https://wirtschaft- entwicklung.de/économie-droits de l’homme/csr-risk-check/
La Boussole des PME vous aide à créer des mesures, à les mesurer et à les évaluer : https://wirtschaft- développement.fr/économie-droits de l’homme/kmu-kompass/
6.10. Nachhaltigkeitsaspekt Menschenrechte, Sozial- und -Umweltstandards
6.10.1 La politique d’achat suit les principes de suffisance, d’efficacité et de cohérence.
6.10.2 L’entreprise utilise une politique d’achat basée sur la stratégie de développement durable pour tous les matériaux et matières premières. Cette politique garantit qu’aucun droit de l’homme n’est violé, que les dispositions de l’OIT sont respectées et qu’aucun produit lié à l’expérimentation animale (à l’exception de ceux imposés par la loi) n’est utilisé.
6.10.3 S’il existe une matière première de remplacement qui
- contribue davantage à l’augmentation de la biodiversité, de la variété des espèces et/ou de la qualité des sols et/ou
- provient du commerce équitable, de la production équitable ou de la cueillette équitable (fairwild, fairforlife, forlife, UEBT, FairTrade, naturland fair, Rapunzel Hand-in-Hand) et
- continue de répondre aux exigences de qualité, il est privilégié dans le développement des produits.
Les produits sont régulièrement contrôlés au cours du processus de fabrication afin d’identifier des alternatives positives pour les matières premières.
6.10.4 Les matières premières critiques dont la culture représente une menace pour les populations indigènes ou/et les écosystèmes (comme l’huile de palme, l’huile de palmiste et leurs dérivés) sont utilisées selon la liste de priorité suivante : kbA, fairwild, UEBT, FairTrade, fairforlife, forlife ou Rapunzel Hand-in-Hand). Si l’huile de palme, l’huile de palmiste et leurs dérivés ne sont pas disponibles dans ces qualités, ils proviennent au minimum de cultures RSPO.
RUBRIQUE MONDE DU TRAVAIL
6.11. Nachhaltigkeitsaspekt Aus- & Weiterbildung
6.11.1 Toutes les personnes impliquées dans l’entreprise, à quelque titre que ce soit, ont la possibilité de suivre une formation continue. L’entreprise met à leur disposition des ressources suffisantes à cet effet.
6.11.2 La formation et l’optimisation en matière de santé et sécurité au travail et de prévention des accidents ont lieu régulièrement.
6.12. Nachhaltigkeitsaspekt Chancengleichheit & Teilhabe
6.12.1 Les nouveaux employés sont recrutés de manière non discriminatoire, en fonction de leurs compétences, de leurs aptitudes, de leur adéquation avec la description du poste et d’autres critères propres à l’entreprise.
6.12.2 Les employés sont informés de toute décision ou vision de l’entreprise qui les concerne. Ils ont la possibilité de donner leur avis.
6.12.3 La participation des employés est possible dans l’entreprise.
6.12.4 L’égalité entre tous les employés* est garantie tant au niveau de l’emploi que de la formation, du perfectionnement et de la promotion professionnelle.
6.12.5 Les responsabilités des employés sont définies de manière à ce qu’ils puissent agir et se former de manière autonome dans leur domaine de compétence. L’objectif est de motiver les employés et de les rendre satisfaits de leur travail, afin d’améliorer leur performance.
6.12.6 L’entreprise a mis en place des procédures qui permettent de gérer les licenciements en toute connaissance de cause. L’objectif est d’organiser les licenciements économiques nécessaires le plus tôt possible et avec le meilleur accompagnement. Dans ce sens, l’accompagnement signifie par exemple : justification du licenciement, aide à la recherche d’emploi, recours à des conseillers de carrière, fourniture de références, versement d’une indemnité de licenciement et autres. En principe, la formation et le recyclage sont préférables au licenciement.
6.13. Nachhaltigkeitsaspekt Arbeitgeberattraktivität
6.13.1 Les horaires de travail sont adaptés aux besoins des familles : Il est possible de gérer les horaires de travail de manière flexible. Les réunions et les événements internes obligatoires après 17 heures ne sont nécessaires que dans des cas exceptionnels et justifiés. Le travail de week-end n’est pas exigé. Si le travail de week-end fait partie de l’activité professionnelle, il est clairement mentionné dans la description de poste.
6.13.2 L’entreprise permet le travail à domicile lorsque cela est approprié pour le travail.
6.13.3 La satisfaction des employés est prise au sérieux dans l’entreprise. L’entreprise dispose d’une procédure pour évaluer la satisfaction, en tirer des résultats et les mettre en œuvre.
6.13.4 Il n’y a pas d’exploitation des stagiaires. L’entreprise suit les principes de « Fair Company » lors du recrutement de stagiaires* .
RUBRIQUE MARCHÉ & ÉTHIQUE
6.14. Nachhaltigkeitsaspekt Wertesystem
6.14.1 L’entreprise traite de manière responsable la question de l’expérimentation animale . Si la législation ne permet pas de l’éviter (produits médicaux, REACH, etc.), l’expérimentation animale n’est tolérée que dans la mesure où elle est absolument inévitable. L’entreprise s’efforce de trouver des alternatives.
6.14.2 Le souci du bien-être animal est une évidence pour les entreprises CSE. C’est pourquoi tous les produits animaux proviennent de préférence non seulement d’élevages biologiques contrôlés, mais aussi d’élevages associatifs. Outre cette priorisation des achats, l’entreprise a connaissance des conditions d’élevage des animaux et procède à une enquête au moins annuelle auprès de ses fournisseurs/producteurs (voir également l’enquête auprès des fournisseurs 6.9.3).
6.15. Nachhaltigkeitsaspekt Produktlebenszyklus
6.15.1 Les impacts de ses activités et de ses produits sont décrits dans le système de gestion de la durabilité de l’entreprise, dans le contexte de l’idée de cycle de vie et d’un cycle de vie des produits aussi long que possible. (en particulier pour les produits d’usage courant)
6.16. Nachhaltigkeitsaspekt Transparenz
6.16.1 Les publicités pour les produits sont véridiques. Aucune promesse de produit n’est faite si elle n’a pas été vérifiée au préalable.
6.16.1 Transparence : l’entreprise n’utilise pas le terme « développement durable » de manière abusive. Elle intègre la transparence des performances en matière de durabilité dans sa stratégie de marketing. Dans les points de vente, qui constituent le principal point de contact avec les consommateurs, l’entreprise veille à ce que son personnel soit formé à la durabilité.
6.17. Nachhaltigkeitsaspekt ethische Wirtschaft – Anti-Korruption
Au-delà des exigences légales, l’entreprise définit dans un code de conduite comment elle empêche la corruption, les pots-de-vin, la fraude, le népotisme, le blanchiment d’argent, le détournement de biens publics (aides, subventions), les comportements anticoncurrentiels ou la mise en danger des lanceurs d’alerte, tant en son sein qu’au sein de sa chaîne d’approvisionnement et dans ses relations avec les autres parties prenantes (clients, employés, etc.). Après une analyse des risques , elle décrit dans ce code comment elle fait face aux risques de pratiques commerciales non éthiques.
Concrètement, cela signifie que
6.17.1 Les entreprises de 3 employés* ou plus élaborent un code de conduite interne qui comprend toutes les mesures visant à prévenir les comportements contraires à l’éthique susmentionnés au sein de leur propre entreprise. Il comprend au minimum
- Déclaration personnelle tenant compte des conflits d’intérêts potentiels
- Plan de formation des employés à la prévention de la corruption, par exemple formation de sensibilisation.
- Propre approche de la protection des lanceurs d’alerte (employés, clients, fournisseurs ou autres parties prenantes), qui peut aller au-delà de la loi sur la protection des lanceurs d’alerte.
- Traitement spécifique des transactions sensibles (voyages, cadeaux, formations et autres), par ex. procédures d’admission
Le code de conduite est signé par toutes les personnes de l’entreprise et fait partie du contrat de travail.
6.17.2 Les entreprises de type B et C avec plus de 15 équivalents temps plein ont signé des codes de conduite de la part de l’entreprise. pertinents? La possibilité et la réalisation d’audits des fournisseurs y sont décrites.
6.17.3 La revue de direction comprend un résumé annuel des plaintes, des transactions sensibles, des audits de fournisseurs et des mesures nécessaires pour prévenir les comportements économiques contraires à l’éthique.
RUBRIQUE FINANCE
6.18. Nachhaltigkeitsaspekt internes Finanzwesen
6.18.1 Les bénéfices sont rapatriés de manière à ce qu’ils servent à la mise en œuvre des mesures visant à atteindre les objectifs de durabilité. (Cela peut prendre la forme d’un investissement dans des mesures d’économie d’énergie, d’un investissement dans la formation des employés, d’un investissement dans des placements éthiques ou d’activités similaires).
6.18.2 Les salaires des employés* sont égaux à niveau et responsabilité comparables.
6.18.3 Dans l’entreprise, l’écart salarial de 1:15 n’est pas dépassé.
6.18.4 L’entreprise gère ses marges bénéficiaires en accord avec l’intention de cette norme. Elle a et développe une conscience de l’impact des marges bénéficiaires excessives sur la durabilité.
6.19. Nachhaltigkeitsaspekt externes Finanzwesen
La finance s’aligne sur des critères éthiques . Cela inclut
6.19.1 Pour les transferts de fonds nationaux ou/et le stockage de capitaux libres , une banque orientée vers la durabilité selon cette norme est choisie.
6.19.2 Les investissements en capital sont conçus de manière durable.
6.19.3 Promouvoir les régimes de retraite professionnels durables, s’ils existent, et aider les salariés à passer à un régime de retraite professionnel durable.
6.19.4 Une évaluation des assurances d’entreprise concernant une alternative durable est effectuée au moins tous les deux ans.
6.19.5 En cas d’emprunt de capitaux , les aspects régionaux et les bailleurs de fonds éthiques sont pris en considération.
7. catalogue de critères Objectifs de durabilité propres à l'entreprise
Les objectifs de durabilité propres à l’entreprise se basent sur les exigences minimales du CSE. L’entreprise choisit ces exigences soit parmi les critères énumérés ci-dessous, soit parmi ceux qu’elle a créés elle-même. Parmi les 3 objectifs de durabilité minimum, 2 au maximum peuvent provenir de la rubrique « environnement ». L’une des deux dimensions doit être la dimension environnementale pour être conforme à la norme ISO 14001:2015. La condition préalable à l’utilisation continue du label « CSE » est donc, outre le respect des exigences minimales, la preuve des mesures prises pour atteindre les objectifs choisis par le biais d’indicateurs correspondants. Ces indicateurs sont à leur tour continuellement adaptés à l’évolution des connaissances. Lorsqu’une entreprise a atteint ses objectifs et donc son niveau d’optimisation, ses objectifs sont de maintenir ce niveau.
La liste des objectifs de durabilité possibles est ouverte dans la mesure où elle peut être complétée sur demande auprès du groupe de travail « Durabilité vivante ».
Les délais pour atteindre ces objectifs sont de 3 à 5 ans. Dans des cas justifiés, le délai peut être prolongé. Une reconnaissance de la justification sera donnée par le comité de certification.
Rubrique Système de gestion
- Les objectifs de l’entreprise sont clairement définis et inscrits dans le manuel de gestion de la qualité et le plan de gestion. Indicateur : aucun.
- Comptabilité socio-environnementale : « Goodprint ». Indicateur : pas encore connu, car
ce type de comptabilité fait encore l’objet de recherches.
- Réalisation d’un bilan de bien commun selon l’économie de bien commun. Indicateur : au sein du bilan, tous les indicateurs sont présents.
- Engagement dans des activités ayant un impact social positif sur chaque lieu d’action de l’entreprise. Indicateur : liste des activités, y compris les dépenses et l’impact.
- Les activités sociales externes se retrouvent dans les projets à orientation éthique et l’investissement éthique. Par exemple, en soutenant des associations, des ONG, des projets scolaires et autres. Indicateur : nombre d’activités listées par
- L’entreprise refuse d’utiliser des matières premières dont la production est critique . Elle trouve un moyen de remplacer ces matières premières ou de promouvoir leur production de manière écologique et socialement responsable.
Rubrique Environnement
- Tous les ingrédients d’origine végétale, lorsqu’ils sont disponibles, sont issus de l’agriculture biologique ou de la collecte fairwild. Si l’ingrédient végétal de base est également disponible dans la gamme fair-wild, il est également disponible dans la gamme fair-wild.
qualité, celle-ci est utilisée en priorité. L’entreprise a mis au point une procédure d’achat de matières premières selon la priorité suivante : équitable et kbA> kbA > végétal. Indicateur : part des achats en nombre et en quantité.
- un composant de chaque produit final est issu de l’agriculture biologique ou du gibier équitable (cueillette sauvage). Indicateur : pourcentage de produits par rapport au total des produits contenant des composants kbA.
- Aucune matière première provenant de sources fossiles n’est utilisée, ni dans l’emballage ni dans le produit lui-même. Indicateur : ne devrait donc plus être nécessaire.
- Nous n’utilisons que de l’huile de palme issue d’une culture durable, dont il est prouvé qu’elle n’a pas entraîné le déplacement de populations indigènes ou le défrichement de forêts tropicales.
- Les entreprises qui utilisent des matières premières à base d’huile de palme (par exemple des émulsifiants, des émollients, des agents de consistance, du palmitate d’ascorbyle) dans leurs produits les remplacent par des variantes durables sans huile de palme.
- L’entreprise s’engage dans la Science Based Target Initiative et détermine un objectif de réduction pour son secteur.
- La consommation d’énergie directe et les émissions de gaz à effet de serre sont réduites au minimum. En ce qui concerne la consommation d’énergie indirecte , l’entreprise développe une procédure pour la réduire également au minimum. Indicateur : rapport entre l’énergie et le produit vendu = efficacité énergétique, mais aussi combien d’émissions sont générées, le cas échéant en combinaison avec la neutralité climatique.
- Les emballages sont composés de matériaux facilement recyclables. Pas d’utilisation d’emballages à plusieurs composants. La conception permet une utilisation efficace des matériaux pour un vidage complet et facile. Cela peut être démontré par comparaison avec d’autres emballages.
Rubrique Chaîne d’approvisionnement
- Les intermédiaires* doivent expliquer leur valeur ajoutée pour le producteur* et l’acheteur*. Indicateur : non pertinent.
- Tous les fournisseurs permanents sont également durables. Dans le meilleur des cas, ils sont également certifiés CSE. Indicateur : nombre de fournisseurs durables.
Rubrique Monde du travail
- Les salaires sont socialement équitables
- Proposition d’orientation des salaires : le salaire le plus élevé ne doit pas être multiplié par plus de 10 par rapport au salaire le plus bas dans un emploi fixe à temps plein.
- Proposition de modèle de salaire socialement équitable : salaire de base et augmentation liée à la « performance supplémentaire » comme la responsabilité, l’ancienneté dans l’entreprise, les heures supplémentaires, la formation continue, etc.
- Satisfaction au travail : les collaborateurs* sont aussi sûrs de leur valeur pour l’entreprise que l’entreprise est consciente de la valeur de ses collaborateurs*. Les actions sont orientées en conséquence. Indicateur : enquêtes auprès des employés, jours de maladie, rotation du personnel, etc.
- Création de places de formation et de stage. Indicateur : % du nombre d’apprentis/stagiaires par rapport au nombre total d’employés.
- Implication des ateliers régionaux pour handicapés, possibilités d’intégration, etc.
- Participation des employés aux bénéfices ou autre forme de rémunération pour les idées qui génèrent des bénéfices.
Rubrique Marché & Éthique
- Les négociations avec les pays dont les importations exigent que les produits soient testés sur les animaux sont organisées de manière à ce que la position de l’entreprise sur l’expérimentation animale soit clairement exprimée. Cela peut commencer par une prise de position, une lettre de demande ou une pétition adressée à l’autorité compétente ou au député. Ces lettres doivent indiquer clairement la position de l’entreprise et permettre de sensibiliser les pays à la question.
- Placements dans des fonds éthiques
- Relever le défi avec l’exemple de l’huile de palme. Gérer de manière responsable les conséquences de l’augmentation de la demande en matières premières. PAR EXEMPLE :
- Explorer et déployer des
- Activité propre de soutien aux populations indigènes et à leur biodiversité.
- Soutenir une organisation qui protège et soutient les peuples indigènes et leur biodiversité.
- Implication des points de vente et de la force de vente. Tous les points de vente respectent les exigences minimales de la norme CSE. Indicateur : pourcentage de points de vente conformes au CSE, pourcentage d’exigences minimales respectées par point de vente.
- Dans le cadre des activités de coopération , l’entreprise se solidarise avec d’autres entreprises. Cela peut prendre la forme d’un transfert de connaissances, d’un partage de savoir-faire, de main-d’œuvre, de commandes et/ou de formes de marketing coopératif, ainsi que d’une gestion commune des crises.
- L’entreprise se consacre et participe à la recherche sur les emballages durables.
Rubrique Finance
- L’entreprise connaît l’origine des ressources financières qu’elle utilise.
- Les capitaux extérieurs ne sont plus fournis que par des bailleurs de fonds à orientation éthique Le bailleur de fonds indique comment il se refinance. Indicateur : aucun.
- Les assureurs sont interrogés tous les ans/tous les 2 ans pour savoir ce qu’ils font pour la pérennité Le cas échéant, résiliations successives avec justification.
8. points forts
Il est possible de choisir des thèmes facultatifs dans la rubrique des priorités de durabilité, dont le traitement peut être récompensé séparément par le GfaW.
Économie circulaire
Afin d’identifier les sources de nouvelles opportunités de création de valeur, l’entreprise commence par établir des tableaux d’entrées-sorties. Les tableaux d’entrées-sorties mettent en évidence les possibilités de création de valeur au sein de la chaîne de production (par exemple, le recyclage des déchets organiques en compost, qui peut être vendu ou réutilisé dans les cultures de l’entreprise).
Protection des animaux
L’entreprise s’engage activement dans des études de sécurité alternatives.
Neutralité climatique
L’entreprise, ses points de vente, sa force de vente et tous ses fournisseurs B2B opèrent de manière climatiquement neutre, conformément à cette norme.
Traitement propre des matières premières (chimie verte)
L’entreprise est engagée dans la recherche et l’utilisation de matières premières traitées proprement.
Éthique
L’entreprise s’engage dans des projets sociaux, offre des opportunités d’emploi à des personnes socialement défavorisées ou est impliquée dans d’autres projets à caractère éthique.
Transfert de connaissances
L’entreprise est impliquée dans le transfert de connaissances sur des sujets durables. Elle organise des réunions, des formations, des cours, etc. et participe à des projets de recherche.
Économie du bien commun
L’entreprise établit elle-même un bilan d’intérêt général et est active dans le mouvement de l’économie d’intérêt général.
Green-IT
L’entreprise met l’accent sur des solutions informatiques vertes conformes à cette norme.
9ème annexe
Tous les modèles de conformité aux critères sont stockés dans le logiciel CSE-STAR (Sustainability Tool for Assessment and Reporting).
Norme CSE
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