En rejetant clairement tous les nanomatériaux et les microplastiques, la Gesellschaft für angewandte Wirtschaftsethik (GfaW) a soumis son standard de cosmétique naturelle NCS à une révision. Ainsi, le label continue de distinguer les produits cosmétiques sains et respectueux de l’environnement et reste fidèle à sa volonté d’intégrer directement les développements actuels dans les critères du label.
Jusqu’à présent, les nanomatériaux de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc étaient considérés comme des filtres solaires indispensables dans les crèmes solaires. Aujourd’hui, l’effet souhaité est obtenu sans ces particules minuscules. C’est donc une raison suffisante pour interdire dans la norme ces particules controversées pour la santé et nocives en raison de leur dépôt dans les océans.
L’exclusion des polymères solides et insolubles, c’est-à-dire des plastiques, vise également à protéger les océans. Tant que ceux-ci étaient d’origine pétrochimique, les critères d’exclusion du NCS étaient suffisants. Etant donné qu’il est désormais possible de fabriquer des plastiques biologiques conformes aux cosmétiques naturels (par ex. l’acide polylactique), une interdiction explicite dans la norme est nécessaire pour éviter l’utilisation de plastiques dans les produits cosmétiques naturels.
NCS établit ainsi les normes de qualité les plus strictes dans ce domaine.