La GfaW s’entretient avec fairvendo GmbH – des certifications et de l’engagement personnel

« Si nous, en tant qu’individus, investissons de manière judicieuse et durable, notre planète aura également une chance réaliste de continuer à exister. L’argent est le moyen décisif pour sauver l’environnement – mais seulement s’il est utilisé correctement et de manière ciblée ». Cette déclaration figure sur le site Internet de fairvendo, une société de conseil financier basée à Hambourg. L’entreprise est certifiée depuis l’année dernière selon notre norme de durabilité CSE. Le directeur général Gorden Isler a accepté de nous accorder une interview et nous parle de son entreprise, de son engagement social et du label de qualité CSE.

Quel a été votre parcours pour obtenir la certification CSE ?

Avant de nous intéresser à la norme CSE, quatre membres de notre personnel ont obtenu la certification de conseiller ESG* dans le cadre d’un programme de formation continue. Même à ce stade, il était important pour nous de travailler avec des organismes indépendants. Nous ne voulions pas simplement affirmer que nous étions spécialisés dans l’investissement écologique et l’éthique. Il y a quelque temps, j’ai fait la connaissance de Niels Christiansen de sustaineration. Il nous a parlé du CSE. J’ai fait des recherches et j’ai trouvé que les coûts et les efforts étaient raisonnables et nous avons décidé de nous faire certifier. L’un des facteurs décisifs pour nous était le fait que la norme soit formulée de manière stricte et concrète. Il s’agit simplement pour moi qu’un tiers qui s’y connaît vérifie et souligne notre affirmation. Il s’agit également d’écarter tout soupçon de greenwashing.

Recevez-vous des réactions au label CSE ?

Nous ne sommes pas activement contactés au sujet du label. Mais lorsque nous mentionnons que nous sommes certifiés CSE, certains clients sont très intéressés et veulent en savoir plus sur la norme. Je remarque également que certains clients s’intéressent à la norme, par exemple en allant sur le site Web pour voir de quel type de certification il s’agit. En particulier, les personnes qui s’y connaissent en matière de développement durable, que ce soit à titre personnel ou professionnel, se sentent confortées dans leur choix par le label. Ce que je peux dire, c’est qu’au cours des douze derniers mois, de plus en plus de personnes pour qui la durabilité est très importante nous ont contactés. Ils ne sont pas à la recherche d’un courtier en assurances classique, mais d’une entreprise qui accorde une grande importance à la durabilité. Il est également beaucoup plus intéressant pour nous de travailler avec des personnes qui sont en résonance avec ce thème. Ils comprennent qu’il ne suffit pas d’acheter dans un magasin bio, mais que les thèmes du capital et de la durabilité sont très étroitement liés et se retrouvent dans tous les domaines de la vie.

Le thème de la finance durable a également connu un essor récent, cela vous a-t-il également touché ?

Oui, mais le marché dans son ensemble n’en est qu’à ses débuts. Nous assistons certes à un changement, mais il ne faut pas oublier que la situation de départ du marché est catastrophique. Le rapport entre le total des bilans des banques durables et non durables est inférieur à un pour cent. De même, le rapport des investissements ne représente pas encore une part significative. Des taux de croissance de 100 % par an seraient encore insignifiants dans le contexte global. Mais nous sommes au début d’une grande transformation. Les gens se rendent compte : La durabilité a aussi un rapport avec mon compte courant et mon assurance.

L’économie de papier était l’un de vos objectifs de durabilité, que vous avez atteint de manière mesurable. Quels sont les autres objectifs de durabilité ?

Si les certifications CSE et ESG ont été si faciles à obtenir pour nous, c’est en partie parce que nous avions déjà fait de gros efforts pour répertorier et optimiser de nombreux sujets liés au développement durable. Par exemple, le choix de nos fournisseurs, la pertinence des moteurs à combustion dans notre parc automobile, etc. Grâce aux certifications, les idées et les suppositions ont fait place à des décisions conscientes et à des certitudes. À l’avenir, nous voulons réduire et compenser toutes les émissions de CO2. Nous entendons par là non seulement les kilomètres parcourus par nos collaborateurs dans le cadre de leur travail, mais aussi les kilomètres parcourus à titre privé. Nous avons décidé de compenser toutes les émissions dues à l’utilisation de la voiture, qu’elle soit privée ou professionnelle. Pour le reste, nous avons réduit notre parc automobile, et nous utilisons désormais des voitures hybrides ou des petites citadines comme voitures de société. Nous dépensons désormais moins d’argent pour notre parc automobile. Nous accordons également des subventions pour les cartes de transport ferroviaire et nous pratiquons le covoiturage.

Qu’est-ce qui a encore changé pour vous ces derniers temps ?

Ces derniers temps, les assureurs s’adressent à nous lorsqu’ils ont une nouvelle idée durable. Nous en déduisons que le fait que nous soyons si cohérents s’est bien répandu dans le secteur. Je ne connais pas d’autre courtier financier qui soit certifié. Il est probablement très rare de trouver une certification neutre des conseillers et de l’entreprise.

Ce qui nous intéresse également, c’est de savoir quel a été votre parcours personnel ?

J’ai fait mes études de commerce et il a toujours été clair pour moi que je voulais avoir ma propre entreprise, honnête et équitable. J’ai toujours eu un profil plus social qu’écologique. Vers le milieu de la vingtaine, j’ai fondé fairvendo et j’ai adhéré aux Verts. À un moment donné, un ami du parti m’a contacté. Il m’a dit que je devais développer le côté écologique – en plus de ma fibre sociale – et comprendre encore mieux le contexte global. J’ai alors décidé de suivre la formation ESG. C’est là que j’ai compris que la conscience écologique et la finance allaient de pair et que les deux aspects étaient aussi importants l’un que l’autre. Aujourd’hui encore, je suis toujours très engagé socialement. Je suis président de l’organisation de sauvetage en mer Sea-Eye de Regensburg. Et là encore, je suis conscient qu’il ne suffit pas de sauver les gens des mers. En fait, nous devons changer leurs conditions de vie. Et le changement climatique joue un rôle essentiel à cet égard – c’est un sujet qui doit nous concerner tous ! C’est pourquoi je suis heureux de pouvoir proposer à nos clients des produits qui favorisent la préservation de nos moyens de subsistance, tant sur le plan social qu’environnemental. Et entre-temps, ces modèles permettent de réaliser de meilleurs bénéfices, précisément parce qu’ils défendent l’avenir.

*ESG : Le terme « ESG » s’est établi comme norme d’investissement durable. Ces trois lettres décrivent trois domaines de responsabilité des entreprises en matière de durabilité : 1) Le « E » pour Environnement désigne par exemple la pollution ou les risques environnementaux, les émissions de gaz à effet de serre ou les questions d’efficacité énergétique 2) Social (« S ») comprend des aspects tels que la sécurité au travail et la protection de la santé, la diversité ou l’engagement social 3) Par Gouvernance (« G »), on entend une gestion d’entreprise durable. Cela inclut par exemple des sujets tels que les valeurs de l’entreprise ou les processus de gestion et de contrôle Source : https://wirtschaftslexikon.gabler.de/definition/esg-kriterien-120056

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